La Roumanie : invitée d'honneur du salon de l'élevage du 2 au 4 octobre prochain au salon de l'élévage de Clermont Cournon
Une délégation de 300 peronnes dont le meinistère de l'agriculture sera présente.
Ci après un petit artcile paru dans le journal de paysan d'Auvergne du 26 septembre dernier:
ROUMANIE: l'agriculture de subsitance en danger
Avec la chute du régime de Ceausescu en 1989 puis l'adhésion à l'union européènne en 2007, la Roumanie change peu à peu de visage. L'agriculture autrefois dominée par les exploitations d'état, a laissé la palce à de petites structures tradionnelles mais aussi à des fermes gigantesques tenues par des investisseurs étrangeers. La recherche de la productivité à tout prix demandée par Bruxelles fait craindre aux petits paysans leur disparition prochaine.
L'agriculture qui jouait déjà un role de premier plan au XIX siècle, morsque la Roumanie était le grenier de l'Europe centrale et occidentale, demeure aujourd'hui encore un élément central de l'économie roumaine. Elle représente en effet près de 10% du PIB, là ou la moyenne européènne se situe à 2%. Forte pourvoyeuse d'emploi, elle compte 2 milions de fermes pour 5 millions d'agriculteurs qui représentetn 20% des agriuclteurs européèns.
Mais si les fermes d'état ont été démanatelées à la chute du régime de Ceausescu , la redistribution des terres a laissé la place à un paysage agricole très morcelé. Nombreux sont les payans qui détiennent 2 ou 3 ha et qui font vivre leur famille grace à une agriculture familiale, traditionelle et vivrière.
Or, depuis l'entrée du pays dans l'union européènnes, c'est une autre agriculture qui pointe en Roumanie: des investisseurs étrangeres achètent les terres par milliers d'hectares (ha) aux petits paysans. Et le foncierdevient si stratégiques que le prix des terres agricoles pourrait tripler d'ici 2012 selon certains experts qui relèvent que les italiens et les allemands développent des affaires dans le domaine de l'agriculture. Et quand ce nbe sont pas les capitaux etrangers qui transforment le paysage agricole, c'est l'Europe elle m^me qui pouse les paysans à la modernisation, au productivisme et à l'exportation avec une agriculture intensive comme seul modèle de développment agricole. En 2006, le ministère de l'agriculture roumain a ainsi mis en palceun sytème de promotionet d'aides aux exportations pour els produits agroalimentaires et un programme d'augmentation de la compétitivité des produits agricoles pour préparer l'entrée dans l'UE.
Pourtant, les paysans roumains refusent le sytème imposé par l'Europe. "Nous savons ce qu'est un dictateur car nous en avons subi un", explique Willy Shuster, paysan roumain. "Mais pour mopi, Bruxelles, c'est pire que tout. l'UE n'a qu'unmot à la bouche: le développement. Ses tecnocrates veulent nous cadre. Ils nous donnet des subventions pour acheter de la chimie, des machines... et neuves qui plus est! mais les grosses fermes qu'ils nous donnent comme modèle sont des ovnis pour nous".
CAr, la plupart des roumains ont des parents agriculteurs et l'agriculture est avant tout une agriculture de subsistance. Willy Schuster, lui travaille sur 20ha aveec 5 vaches laitières et un buffle. Sa femme transforme le lait en fromage. Une structure qui lui permet largement de vivre, explique t'il. "certes, on ne gagne pas beaucoup d'argent," témoignat un autre paysan roumain dans l'émission terre à terre sur France 2, le 02/02/08. "Mais ce n'est pas le but. Moi ce que je veux, c'est uen bonne vie avec ma femme. Et cvela n'est pas une histoire d'argent, m^me si il en faut pour gagner sa vie, biensur".
Pourtant, Bruxelles n'impose rien. Mais en favorisant un certain type d'agriculture, ele démantèle aujourd'hui un système vivrier en place. Or, pour Willy Schuster, "c'est bien ce type d'agriculture, totalement indépendante des marchés, des couts des intrants... qu'il faut maintenir et ressusciter en Europe et dans le monde afin de nourrir les hommes". "Chez nous on vit à 5 sur 2ha et vous voudriez qu'on adopte votre modèle ou il faut 200ha pour faire vivre un paysan?" s'étonne t'il.
C. Nouzille Favre
De mon coté je suis du même avis que Willy Schuster et j'ajouterai que c'est une urgence sanitaire, sociale et écologique.