La Roumanie et l’espace Schengen

Moi personnellement, je suis contre à la rentrée de la Roumanie dans l’espace Schengen. Pourquoi, parce que cela va pas nous amener que des bonnes choses.

Citation :

Les ministres de l’Intérieur des 25 pays membres de l’espace Schengen, dont la Suisse, sont appelés à se prononcer jeudi sur les propositions de la Commission pour encadrer une réintroduction des contrôles aux frontières. Quand à l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie, elle paraît bien compromise.

Les deux sujets figurent à l’ordre du jour de la réunion du Comité mixte Schengen, auquel participe pour la Suisse la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, cheffe du Département fédéral de justice et police (DFJP).

La Commission européenne ne veut plus laisser aux Etats membres de l’espace Schengen le soin de décider seuls de rétablir les contrôles à leurs frontières. Elle a demandé vendredi dernier que les pays concernés obtiennent le feu vert de Bruxelles lors d’événements «prévisibles» et «imprévisibles».

Selon ce projet, le champ des possibilités offertes aux gouvernements pour demander bientôt un tel retour aux contrôles sera élargi. Il inclut un événement tel qu’une vague d’immigration massive ou les défaillances d’un pays de l’Espace Schengen apparues dans la surveillance de ses frontières.

La décision serait prise par un comité au sein duquel siègent tous les pays de l’Espace Schengen, dont la Suisse, la Norvège et l’Islande, qui ne font pas partie de l’Union européenne. Mais seuls les Etats membres de l’UE auraient le droit de se prononcer sur ces demandes.

Dans des «situations d’urgence», les gouvernements pourraient encore rétablir les contrôles sans feu vert préalable de Bruxelles, mais pendant une période limitée à cinq jours. Passé ce délai, Bruxelles serait alors chargé d’évaluer les conditions de sécurité, éventuellement en dépêchant des enquêteurs sur le terrain.

La Suisse pour la liberté de choix

Mais Paris, Berlin et Madrid mènent déjà une fronde contre ces propositions, qui devront recevoir l’aval des pays de l’UE et du Parlement européen. En mai, la Suisse avait déjà souligné qu’à son avis la compétence de réintroduire des contrôles aux frontières devait rester du ressort des Etats membres.

Mme Sommaruga avait ainsi déclaré à Bruxelles que la Confédération n’était «pas la seule» à trouver une telle proposition inconcevable.
Quant aux demandes d’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à Schengen, elles devraient être rejetées en raison de l’opposition de deux Etats et renvoyées à l’arbitrage des dirigeants de l’UE en octobre.

Les Pays-Bas et la Finlande ont officiellement annoncé être opposés en l’état à toute ouverture, même partielle, de l’espace Schengen à la Roumanie et à la Bulgarie. Or l’adhésion à cet espace sans passeport nécessite un feu vert unanime des pays membres.

En marge de cette rencontre, Simonetta Sommaruga va signer jeudi, au nom du Conseil Fédéral, l’accord conclu entre l’UE et les Etats associés à Schengen (Islande, Liechtenstein, Norvège et la Suisse) pour régler les modalités de participation de ces Etats aux comités de l’UE.

http://www.tdg.ch/actu/monde/pays-espace-schengen-debattent-controles-frontieres-2011-09-22

A propos de l'entrée de la Roumanie dans Schengen...

J'ai lu un article qui m'a amusée sur le site de l'Huma : suite au refus de la Finlande et des Pays-Bas pour faire entrer la Roumanie dans l'espace Schengen, on a remarqué de drôles de choses aux frontières roumaines... que l'auteur de l'article a appelé "La guerre des tulipes".

http://ow.ly/6Mlrb

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