Pourquoi les Français tombent-ils amoureux de la Roumanie ?

Pourquoi (presque tous) les Français tombent-ils amoureux de la Roumanie ?

Je reprend ce sujet déjà traité, mais qui est une clé essentielle pour comprendre et aider… Non ?

J'ai découvert la Roumanie "un peu par hasard" en 1992. cf : http://www.onlinero.com/roumanie_Roumanie_si_proche_et_si_lointaine_1=486.html et la suite) et j'en suis "tombé amoureux". Mon plaisir à présent est d'amener des gens à y aller, pour qu'ils tombent à leur tour sous son charme (ses charmes).
Mais mon texte en dit déjà beaucoup. Je vous laisse la parole ! Lucuts

Dois-je relancer la discussion ? Non, … mais comme j’en ai envie !…

Je terminais mon 28e séjour en Roumanie, j’avais quitté Sibiu, et je commençais à penser à un lieu tranquille pour passer la nuit. Je campe ou bien je dors dans ma “bétaillère”. Je traverse Cristian, Sàcel, et juste à l’entrée de Sàliste, je quitte la nationale pour une petite route direction Amnas. tranquille, bordée de petites collines, surveillée par des troupeaux de moutons, bergers et chiens… Ça me va. Au bout d’un ou deux kilomètres, je laisse la route pour rentrer dans un pâturage en suivant deux pâles traces de roues. Encore cinq cents mètres, et me voici au milieu de nulle part. Je me pose, face à l’ouest.
Au bout de quelques minutes, surgit un véhicule ; je salue ses occupants, vraisemblablement le père et le fils ; je dois être sur leurs terres ? Un quart d’heure encore, et le môme revient sur son vélo. Timide, il me regarde ; je lui explique qui je suis, ce que je fais là…
— Venez nous voir à la bergerie, là-bas à cinq cents mètres !
J’accepte l’invitation pour le lendemain matin. La soirée se passe à observer les déplacements des cinq troupeaux dans mon champ visuel.
Au matin, je rejoins la bergerie où la famille Bunea m’attend. On partage simplement sur une table naturellement rustique, entre deux cabanes de bois et de tôle, mon petit-déjeuner et le leur. Café, brânza de burduf, chocolat, lait de brebis… Nous avons passé trois heures à deviser sur le monde… La météo, l’art de préparer le bâton de cornouiller du berger, les huit chiens qui protègent les moutons contre les loups et les ours, les études qui éloignent Cristina de sa famille, et dans quelques années Nico, qui sait déjà qu’il ne veut pas être berger mais footballeur !
Si je n’avais pas déjà été amoureux de la Roumanie, je le serais devenu ce matin-là !

Une des nombreuses raison qui me pousse a aimer ce pays, c'est tout simplement parce que la premiere fois que j'y suis alle, je me suis senti aimee par les gens roumains que je rencontrais. L'amour appelle l'amour si bien que meme si je ne savais pas au juste pourquoi, j'ai aime les roumains (et roumaines ) et leur pays.
Les paysages aussi m'ont charme. Enfin, surtout le faite que j'avais la sensation d'etre plus libre en Roumanie que dans ma france natale. Je n'arrive d'ailleurs toujours pas a comprendre la raison de ce sentiment.